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La maltraitance des personnes vulnérables est un phénomène social complexe appelé à croître dans les sociétés vieillissantes.
Sa complexité provient de plusieurs sources. Premièrement, les personnes vulnérables ne forment pas un groupe monolithique. Deuxièmement, les mauvais traitements se manifestent sous différents types et prennent diverses formes. Troisièmement, et il s’agit du constat le plus consternant et troublant, la maltraitance émerge de relations interpersonnelles et familiales enchevêtrées. Dans ce contexte, les personnes vulnérables hésitent et refusent de dénoncer les personnes dont elles dépendent pour leurs soins. Quatrièmement, les personnes proches aidantes sont souvent elles-mêmes dans un état de précarisation. Il en résulte une dynamique de double vulnérabilité entre la personne qui nécessite des soins et celle qui les lui prodigue.
La complexité et la sensibilité de la problématique de la maltraitance dépassent ainsi la stricte dimension juridique. La médiation et les autres modes de prévention et de règlement des différends doivent emprunter une approche multidisciplinaire, intersectorielle et collaboratrice afin de rechercher des solutions sur mesure, holistiques et pérennes.
Les interventions en justice participative et en justice restaurative constituent des avenues prometteuses pour lutter contre les mauvais traitements tout en tenant en considération les besoins et les désirs des personnes vulnérables, qu’elles bénéficient ou non d’un régime de protection. La médiation s’avère l’avenue la plus porteuse pour faire cesser les mauvais traitements et rétablir une certaine paix familiale. Toutefois, ce processus doit être adapté. Par exemple, l’enjeu de la sécurité psychologique et physique des protagonistes au conflit doit tenir une place prépondérante.
Le système judiciaire traditionnel doit demeurer responsable de la détermination de la capacité juridique des êtres humains. Toutefois, la fonction judiciaire devrait être réservée à trancher des litiges et à décider des questions de droit.
La formation vise une :
La formation s’inspire de modèles de médiation et de modes d’interventions issus d’une recherche de droit comparé de 10 pays.
Evaluation orale