ANM - Association nationale des médiateurs


Informations légales sur les formations
Qualiopi Raison sociale Association Nationale des Médiateurs
Association loi de 1901, déclarée à la Préfecture de Police de Paris, le 20 septembre 1993
Organisme de formation n° 11 753 355 075
Siège social 2 rue de Colmar,
93400 VINCENNES
Téléphone 01 46 81 20 95
Référent pédagogique : Dominique WEBER
Référent administratif : Vincent RAMON
Référent handicap  : Édouard GRIMBERT
Si vous souhaitez contacter notre référente handicap, merci de contacter l'ANM
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Formation continue au siège de l'ANM à Vincennes
Lieu
2 RUE DE COLMAR 94300 VINCENNES METRO BERAULT LIGNE 1 RER VINCENNES
Intervenants
Sylvie ALLONNEAU
J'interviens en entreprise pour des médiations inter-individuelles ou collectives dans des secteurs d'activité très diversifiés (industrie, services, associations) et de taille différente (PME, grands groupes, administrations). Les médiations que j'ai menées jusqu'à présent sont en lien avec des problématiques managériales, ou de prévention des risques psychosociaux. Je suis par ailleurs formatrice référencée au Dialogue Social par l'INTEFP (Ministère du Travail). Enfin, j'anime des ateliers et je supervise des groupes de parole au sein de l'EPE, Ecole des Parents et des Educateurs sur les thématiques de l'intelligence émotionnelle, du conflit et la Communication Non Violente.
Planning
  • Le vendredi 13 octobre 2023 de 09h00 à 17h00
Descriptif

La session est organisée soit en journée complète, soit en deux demies-journées consécutives, à des dates différentes pour permettre à chacun le choix du rythme de travail préféré.

Cette session montre un parallèle intéressant entre la notion de distance en médiation et dans les arts du spectacle, le cinéma en particulier. La distance joue son rôle dans les deux processus !

Objectifs

Cette formation a pour objectif d'interroger et de maitriser la notion de "juste distance" en médiation.

 

-Adapter la distance du médiateur et des médiés

-Trouver la distance physique et psychologique

-Identifier la dimension cachée de l'arène et l'art de « conscientiser les écarts »

-Evaluer la distance et culture en médiation

 

La méthode originale proposée ici consiste à rapprocher les concepts, les intentions et les outils employés par les médiateurs/trices et par les réalisateurs/trices de ciné

Pré-requis
Aucun
Évaluation des acquis

Exercices pratiques, quizz, analyse de vidéos

Documentation
Satisfaction

L'art de gérer la distance en médiation
Taux de satisfaction de 100 % pour 24 participants (77 % de retour des questionnaires)
Tarif
  • Adhérent ANM200 €
  • Non-adhérent ANM350 €
  • Prise en charge par l'employeur avec délivrance d'une convention de formation450 €
Formation continue au siège de l'ANM à Vincennes
Intervenants
Dominique MOREL
Médiation de conflit (enjeux financiers), médiation préventive (projets d'entreprise, risques managériaux). « Choisir la vérité de la paix c'est révéler notre propre signature de l'excellence humaine. » Médiateur depuis 20 ans (Diplômé, ARMEDIS et IFOMENE) Prévention et Règlement des Différends (PRD) Accompagnement dans la réalisation de projets et la conduite du changement Expert-comptable et commissaire aux comptes (retraité) Déontologue, responsable de conformité et de contrôle interne habilité AMF (ex) Formateur : Lyon II, Paris II, IFOMENE, IEP Médiation préventive et de projets. Comportements conflictuels et zones erronées. L'argent en médiation. Liberté d'expression Auteur : La Médiation préventive et de projet. Pouvoir et conflit…Amour et paix. Le processus d'excuse et de pardon en médiation. Réflexion sur les paradoxes d'un monde en crise. Engagement associatif : Trésorier National de la LICRA. Délégué à la formation. Président de PRODIGE Trésorier de la Fondation Reconnue d'Utilité Publique de la Défense de la Santé Mentale
Planning
  • Le vendredi 8 décembre 2023 de 09h00 à 17h00
Descriptif

Sujet peu ou pas traité qui pose cependant nombre de questions :

  • Quelle est la valeur pécuniaire d’une médiation ?
    • Comment calcule t’on et justifie t’on l’honoraire du médiateur ?
    • Comment le compare-t-on au coût d’une procédure judiciaire ?
    • Quelle argumentation propose-t-on aux acteurs au conflit ?
  • Quelle relation avons-nous à l’argent ?
    • Quelles représentations avons-nous de l’argent ?
    • Quel sens lui donnons- nous à titre personnel, dans la relation aux autres ?
    • Comment fait-on le lien entre valeurs et valeur pécuniaire ?
    • Proposition, création, captation et répartition de valeur comment appréhende t’on ces notions ?
  • Que représente une valeur d’ancrage dans une négociation ?
    • Que gagne-t-on vraiment lorsque l’on fait perdre l’autre ?
    • Payer (pacare en latin i.e : faire la paix) a-t-il le même sens dans la modernité du monde des affaires ?
    • Comment approche t’on et quel sens nous donnons à ce qui est immatériel (conviction et conscience, arrogance et humilité, don et contredon, excuse et pardon )
  • Sociologie de la médiation
    • Quelle valeur donnons-nous à ce que l’on qualifie d’amiable, d’alternatif, d’adapté, d’adéquat ?
    • Peut-on vivre du métier de médiateur ?
    • Quelle vision économique défendons nous de ma médiation ?
Pré-requis
Formation en français
Documentation
Satisfaction
À venir
Tarif
  • Adhérent ANM200 €
L'ANM sur Twitter

Lettre d'information bimensuelle de l'ANM n°104

19 septembre 2023
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Actualités

Référentiel de sélection des médiateurs à l'usage des juridictions administratives

Souhaitant s'assurer des qualités professionnelles des médiateurs désignés par les juridictions administratives, le Conseil d'Etat a réuni un groupe de travail pour réfléchir aux critères de sélection des médiateurs intervenant dans les litiges publics.

L'ANM a été représentée au sein de ce groupe de réflexion par Bertrand Maréchaux et Elsa Costa.

Trois orientations ont été retenues:

  • Le médiateur administratif doit avoir reçu une formation à la médiation. Le Conseil d'État dresse une liste non exhaustive des principales formations à la médiation.
  • Le médiateur administratif doit avoir une connaissance ou, du moins, être familier des spécificités du contentieux administratif. Cela implique une expérience en matière administrative ou une formation complémentaire de spécialisation.
  • Les magistrats prescripteurs de médiations restent maîtres de leurs choix et peuvent aussi bien désigner des personnes physiques que des personnes morales même s'ils sont encouragés à privilégier le médiateur "personne morale".

29 novembre 2022

Médiateur mis en place dans l'entreprise? Intérêt, enjeux et modalités de la médiation, par Valerie LASSERRE

28 novembre 2022

«La France est-elle une puissance médiatrice ?»

Par Tribune collective
Publié le 11/11/2022 à 11:11

FIGAROVOX/TRIBUNE - L'ambition affichée par le président de la République de faire de notre pays une «puissance médiatrice» se heurte à la conception très verticale de la diplomatie française, estiment les signataires de ce texte collectif, parmi lesquels le député Frédéric Petit, d'anciens ambassadeurs et diplomates.

En août 2018, le président français Emmanuel Macron évoquait devant les ambassadeurs de France réunis à Paris, son ambition de faire de la France «une puissance médiatrice». En France, les affaires du monde sont traditionnellement une prérogative de l'État et une fonction régalienne, voire un domaine réservé du président. Vus depuis Paris, les conflits se règlent essentiellement par la diplomatie et la coopération internationale. Dans cette conception/tradition, très verticale, il ne reste guère de place pour d'autres formes de médiation impulsées par les acteurs non étatiques de la résolution des conflits. Pourtant, dans un contexte international caractérisé par la multiplicité et la diversité des acteurs, la diplomatie de la paix gagnerait à ne plus être la seule exclusivité des États.

Les ONG de médiation mènent ce travail de facilitation des discussions à l'heure même où les diplomaties étatiques n'ont plus toujours, seules, la capacité de le faire, et que les organisations multilatérales montrent leurs limites.
Les signataires

Il est vrai que les conflits ont profondément évolué depuis ces vingt dernières années : insurrections djihadistes, guerre contre le terrorisme, conflits asymétriques, guerre informationnelle, retour de la guerre de haute intensité en Europe. Rares sont les périodes de l'histoire ayant connu une telle variété et complexité de conflits. Ces nouvelles conflictualités impliquent également de nouveaux acteurs. Il s'agit autant de ceux qui tiennent les armes que celles et ceux qui les subissent : communautés, groupes armés djihadistes, sociétés militaires privées, populations civiles, etc. L'irruption de ces acteurs non étatiques ne change pas seulement le visage de la guerre mais bouleverse la nature même des conflits et contribue surtout à déstabiliser profondément les sociétés.

Ces bouleversements de la guerre et de ses acteurs ont fait également émerger depuis une vingtaine d'années de nouveaux modes de résolution des conflits et de faiseurs de paix : la médiation, portée par des personnalités et des ONG.

La majorité des ONG de résolution des conflits intervient au niveau communautaire, en facilitant des réconciliations locales. Un nombre plus réduit d'ONG intervient à des niveaux plus politiques. Elles facilitent des accords entre groupes armés et gouvernements, entre mouvements d'opposition et pouvoir en place, etc. Les ONG de médiation mènent ce travail de facilitation des discussions à l'heure même où les diplomaties étatiques n'ont plus toujours, seules, la capacité de le faire, et que les organisations multilatérales montrent leurs limites.

Les ONG sont légitimes et utiles, alors même que les Nations unies sont contraintes à un certain immobilisme, prises dans les feux croisés des membres du Conseil de sécurité.
Les signataires

Les ONG de médiation sont toutefois suspectées de mener une diplomatie privée pour le compte d'intérêts politiques ou économiques cachés. Cette suspicion, liée à leur nécessaire indépendance, est particulièrement développée en France où l'intérêt du pays ne saurait être défendu par d'autres que des agents de l'État. Pourtant, les ONG de médiation sont principalement financées par des États qui ont fait de la paix et de la médiation une stratégie internationale et une marque de fabrique de leur diplomatie : Norvège, Suisse, Suède, Union européenne, etc. Ces diplomaties intègrent les actions menées par ces acteurs non étatiques, indépendants, transparents, aux méthodologies efficaces et basée sur une déontologie claire. Récipiendaires de financements publics, ces ONG rendent des comptes et sont astreints à des audits et des évaluations tout en défendant l'indépendance de leur action.

Elles ne font en réalité que mettre en pratique «l'obligation de règlement pacifique» prévue au chapitre 6 de la Charte des Nations unies, à l'instar des ONG des droits humains ou de développement qui se réfèrent aux droits universellement reconnus. Quel être humain devrait être privé de son droit à la paix ? Les ONG sont légitimes et utiles, alors même que les Nations unies sont contraintes à un certain immobilisme, prises dans les feux croisés des membres du Conseil de sécurité. Les diplomates eux-mêmes ne peuvent plus se déplacer librement en raison de l'insécurité. Dans ces circonstances, qui peut encore aller à la rencontre des membres des groupes armés et des acteurs de l'instabilité souvent considérés comme infréquentables ? Qui peut encore convier autour de la table tous les acteurs d'une crise, si ce ne sont les tiers indépendants que sont les médiateurs et les médiatrices des ONG ?

De nombreux États européens ont déjà amorcé cette approche consistant à intégrer les ONG de médiation dans leurs stratégies d'action en faveur de la paix. En France, l'intégration des acteurs non étatiques de résolution des conflits en reste pour l'heure à ses prémices. Ils agissent le plus souvent, à l'instar des organismes humanitaires, comme des prestataires de services aux populations confrontées aux crises.

Il est temps de structurer une capacité française de médiation autour de partenariats dynamiques entre diplomatie, ONG de médiation, élus et acteurs des sociétés civiles.
Les signataires

La loi du 4 août 2021 de programmation relative au développement solidaire et certains acteurs tentent de faire de «l'équipe France» une réalité sur le terrain. Toutefois, la marge de progression demeure immense. Ainsi, la diplomatie parlementaire peut constituer une force qui demeure embryonnaire et trop souvent limitée à des initiatives individuelles. Les parlementaires à l'instar des ONG ou de la coopération décentralisée, pourraient constituer des acteurs importants et influents du soft power français, forts de leur légitimité, expertise, et des liens de confiance noués loin des relations de pouvoir, souvent dans la longue durée.

Il est temps de structurer une capacité française de médiation autour de partenariats dynamiques entre diplomatie, ONG de médiation, élus et acteurs des sociétés civiles. Cela permettrait de constituer des pôles de réflexion, d'outils et d'acteurs qui puissent s'articuler ensemble et se coordonner plutôt que de s'opposer ou de s'ignorer. Ensemble, ils pourraient offrir une autre image de notre pays, lorsque la France est sollicitée ou en capacité d'agir. Plus qu'une puissance médiatrice, elle démontrerait une capacité à écouter, à accompagner et à soutenir l'autonomisation des acteurs et leur volonté de se responsabiliser. La France serait peut-être dès lors moins dans l'affirmation de sa puissance mais serait sans aucun doute mieux acceptée et bienvenue.

Signataires :
Gabrielle Planès, médiatrice, présidente de Promediation et de l'Institut de la médiation dans l'espace francophone (IMEF), Présidente d'Honneur de l'Association nationale des médiateurs (ANM)
Frédéric Petit, député MoDem des Français de l'étranger de la VIIe circonscription
Pierre Béliveau, Médiateur, directeur de l'Institut de la médiation dans l'espace francophone (IMEF).
Hugo Sada, ancien diplomate
Éric Blanchot, directeur général de Promediation
Christian Connan, ancien ambassadeur
Ahmedou Ould Abdallah, ancien ministre des Affaires étrangères de Mauritanie et ancien représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest





Lien vers l'article du Figaro

15 novembre 2022