ANM - Association nationale des médiateurs



Présentation et historique

L'Association Nationale des Médiateurs a été fondée en 1993 par un groupe de médiateurs, à l'issue de leur formation de deux ans à l'Institut de Formation à la Médiation (IFM).

Ces médiateurs, qui avaient reçu une formation généraliste à la médiation se trouvaient dans une société où la médiation, comme profession indépendante, était encore très peu développée. Ce petit groupe de fondateurs, qui a élu l'un des leurs, Jacques PICARD-BACHELERIE, comme premier président de l'ANM, avait donné à leur association l'objectif :

  • de créer un lieu de rencontre et d'échanges pour des médiateurs formés à la médiation ;
  • de leur offrir un espace de réflexion et d'entraide pour développer la médiation indépendante comme profession dans tous les secteurs de la société ;
  • de faciliter à ceux qui commençaient à pratiquer la médiation, quel qu'en soit le domaine, des échanges sur leurs pratiques.

Conseil d'administration

Composition votée lors de l'Assemblée générale de 2022.

Présidents d'honneur

  • Madeleine DE BÉRARD
  • Pascal DENORMANDIE
  • Jacques PICARD-BACHELERIE
  • Gabrielle PLANÈS
  • Didier MORFOISSE

Bureau

  • Dominique WEBER (Présidente)
  • Claire GUEGUEN HERVY (Secrétaire générale)
  • Bernard MEYER (Trésorier)

Membres du Conseil d'administration

  • Janie BUGNION
  • Elsa COSAT
  • Marie-Hélène DIGUE
  • Cédric EDOUARD
  • Langis Gallant
  • Philippe GAZAGNES
  • Édouard GRIMBERT
  • Claire GUGUEN HERVY
  • Éric KIRSNEWAZ
  • Henry Noël MAILLET
  • Alain MARTY
  • Bernard MEYER
  • Agnès MENDES PIRES
  • Gilbert PATIERNO
  • Anne-Sophie SCHUMACHER
  • Agnès TABARY
  • Jean-Pierre VOGEL
  • Gaelle WALKER
  • Dominique WEBER 

Statuts de l'ANM

Les dispositions ci-dessous annulent et remplacent le texte initial des statuts publiés au JO du 20 septembre 1993 et ses modifications ultérieures

Préambule

La croissance de l'Association ces 29 dernières années, tant en nombre d'adhérents qu'en élargissement de présence géographique sur le territoire national et en outre-mer, la diversité croissante de la provenance professionnelle des membres de l'ANM, l'exigence de professionnalisation croissante de l'activité de médiation, le développement de l'activité opérationnelle de l'Association, le passage du modèle d'animation de l'ANM par un petit groupe de bénévoles à un modèle de gestion combinant salariés et bénévoles, sont autant de raisons qui nécessitent de réaffirmer les valeurs et l'objet de l'ANM (Association Nationale des Médiateurs) et d'ajuster ses statuts à ces évolutions.

Valeurs et Raison d'Etre

  • L'ANM (Association Nationale des Médiateurs), fidèle à l'esprit de ses fondateurs, œuvre pour promouvoir une médiation indépendante de qualité, dans le respect du Code National de Déontologie et des orientations du Livre Blanc de Médiation 21.
  • Elle est ouverte à tous, sans exclusive de parcours professionnel initial, qu'il s'agisse de médiateurs confirmés ou d'adhérents en chemin de médiation, de personnes physiques ou de personnes morales.
  • Acteur de la pacification des conflits dans tous les secteurs de vie de la société, l'ANM applique dans sa gestion quotidienne, avec ses partenaires, ses adhérents et ses salariés, les principes de la médiation : créativité, bienveillance, responsabilité, autonomie, écoute active, recherche de solutions acceptables par tous.
  • L'ANM exerce son activité sous la forme juridique associative, propice à garantir un mode de gouvernance et de management participatif à la fois national et régionalisé.
  • La croissance que connaît l'ANM, la diversification de son action dans tous les domaines de la résolution des conflits, l'amènent aujourd'hui à vouloir doter de l'autonomie certaines activités opérationnelles. Une première étape consiste à acter la création d'une structure juridique indépendante dénommée « ANM CONSOMMATION » qui prendra en charge la médiation de la consommation. D'autres activités pourront demain suivre le même schéma. La forme associative devra toujours être préférée pour les nouvelles entités créées, qui devront toutes adopter les valeurs de l'ANM.
  • Pour s'assurer que « cette première pour l'ANM » depuis sa création en 1993 (l'apport d'une branche importante de son activité à une nouvelle association) se passe dans le respect des valeurs et des modes de management que portent le modèle associatif et celui de la médiation, un Comité de Déontologie et d'Ethique, commun aux deux structures associatives « ANM » et « ANM CONSOMMATION », est créé. Il comprend 6 membres, désignés par moitié par les Conseils d'Administration des deux entités. Pour renforcer son caractère de neutralité et d'indépendance, il peut être ouvert à des non adhérents. Il peut s'autosaisir de toutes questions relatives à l'éthique et la déontologie. Il peut également être saisi par les membres d'un des deux CA, statuant à la majorité qualifiée des 2/3. Il possède le pouvoir d'interprétation des règles de discipline individuelle et collective applicables aux adhérents. Ses décisions sont motivées et peuvent faire l'objet d'appel auprès des deux Conseils d'Administration, statuant à la majorité des 2/3.

L'ANM exerce une double activité :

  1. • Défense et promotion de la médiation et des médiateurs :
    • À ce titre, elle s'assure de la formation, la professionnalisation, la certification de ses adhérents. Elle représente leurs intérêts auprès de lapuissance publique et des acteurs institutionnels et privés.
    • Pour s'assurer au mieux de la qualité professionnelle de ses membres, garantie de sérieux auprès des parties prenantes (médiés, pouvoirs publics…), l'ANM contrôle les acquis de ses adhérents. La fréquence du contrôle, ainsi que les points qui font l'objet du contrôle, sont précisés dans le règlement intérieur.
    • Elle définit ses propres règles de déontologie et de discipline, dans le respect du Code de Déontologie et du Livre Blanc de Médiation 21. Le règlement intérieur pourra encadrer et préciser ces règles.
    • Elle réalise des actions de communication en utilisant les canaux de communication appropriés ; elle soutient et organise des manifestations visant à promouvoir la médiation et à diffuser ses valeurs auprès du grand public, des autorités politiques et judiciaires.

  2. • Centre de Médiation :
  • L'ANM a vocation à concevoir et mettre en place tout projet ayant trait à la médiation, notamment de formation, de conseil et d'assistance, de communication, de médiation à proprement parler.
  • L'ANM offre aux médiateurs un lieu d'échange, de formation et de perfectionnement, leur apporte un soutien professionnel, une assistance technique et de gestion.
  • L'ANM propose à toute personne physique ou morale, privée ou publique, des médiateurs dont elle s'assure de la compétence et de l'indépendance. Le règlement intérieur fixe les modalités d'attribution des médiations entre ses membres.
Cliquer sur ce lien pour consulter les statuts de l'ANM

Les Commissions au sein de l'ANM

Composition des différentes commissions de l'ANM :

Commission Médiation Administrative :

  • Bertrand MARÉCHAUX
  • Valerie LASSERRE
  • Elsa COSTA

Commission Formation :

  • Dominique WEBER
  • Cédric EDOUARD

Commission Analyse de la Pratique (AP) :

  • Dominique WEBER

Commission Habitat (médiation du voisinage, Bailleurs sociaux...)

  • Agnès TABARY
  • Agnès MENDES-PIRES
  • Gisèle NOUAILI-PENOT

Commission Développement de l'habitat (médiation du voisinage, Bailleurs sociaux...)

  • Marc MOSSE
  • Elisabeth GRAS
  • Valerie FLORENT

Commission Déontologie :

  • Gabrielle PLANES
  • Alain MARTY

Commission Annuaire de l'ANM et Qualification Médiation21 :

  • Gaëlle WALKER
  • Céline KAPRAL

Commission Justice restaurative :

  • Janie BUGNION
  • Agnès MENDES PIRES
  • Danièle BROUDEUR

Coordination des régions :

  • Dominique WEBER

Communication :

  • Vincent RAMON

L'ANM sur Twitter
Formations

Prochaines formations


La Médiation environnementale / Initiation

Formateur(s) : Laure SINGLA

Améliorer sa performance par l'utilisation des outils et de l'esprit de la médiation

Formateur(s) : Gabrielle PLANÈS

La médiation au service de la RSE

Formateur(s) : Céline KAPRAL

Les relations entre le juge administratif et le médiateur: mode d'emploi

Formateur(s) : Elsa COSTA

La créativité du médiateur

Formateur(s) : Elsa COSTA

ATELIER DE CO-VISION

Formateur(s) : Maryvonne HENRY

Chers adhérentes, chers adhérents,

Vous n'avez pas pu adhérer au Pack ou vous avez besoin de suivre d'avantage de formation, nous vous proposons si vous suivez au moins 3 jours de formation d'ici la fin de l'année 2022 nous vous offrons la possibilité de paiement échelonnés par prélèvement automatique à la fréquence de votre choix (le dernier paiement devra intervenir avant la fin de l'année).

L'ANM vous propose des Formations à distance.
Et une formation en présentielle à Paris, en cliquant sur ce lien


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Nos offres d'Analyse de la Pratique (AP)  :
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Nos formations passées :
Nous pouvons reprogrammer, sous réserve d'un nombre de participants suffisant, nos formations ayant déjà eu lieux :

  • Bâtir une stratégie commerciale efficace pour développer son activité de médiation par Dominique HIBON. -> Consulter le programme. Formation en présentiel, sur Paris.

  • L'ANC, une approche innovante de l'Etre Humain et de son Environnement par Marie-Anne SAULE. -> Consulter le programme. Formation en présentiel, sur Lyon.


  • MODULE ANALYSE DE PRATIQUE EN MEDIATION ADMINISTRATIVE par Laure SINGLA.

  • Comment passer des techniques à l'art de la médiation ? par VALLIÈRES Céline.





  • La médiation au service du dialogue social en entreprise par Aurelie MARLOIE et Améline MOREAU. -> Consulter le programme.

  • MEDIATION DE LA CONSOMMATION : Son droit et sa conduite par Catherine LELOUCH-KAMMOUN, Danièle AGUANNO-PROMONET et Georges POTRIQUET. -> Consulter le programme.


  • LA PRATIQUE DE LA COMEDIATION par Léonore COUSIN.

  • L'EMOTION EST UN PROCESSUS par Jean-édouard ROBIOU DU PONT.

  • ENTRE ANTAGONISME ET COLLABORATION par Linda BÉRUBÉ, depuis le Québec.


  • INITIATION A LA MEDIATION A L'USAGE DES PROFESSIONNELS DE JUSTICE (Magistrats - Greffiers - Avocats -Huissiers - Experts) par Nicole BERNARD, Catherine EMMANUEL, Didier MORFOISSE, Gabrielle PLANÈS et Laure SINGLA.

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Lettre d'information bimensuelle de l'ANM n°109

15 janvier 2024
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Actualités

Référentiel de sélection des médiateurs à l'usage des juridictions administratives

Souhaitant s'assurer des qualités professionnelles des médiateurs désignés par les juridictions administratives, le Conseil d'Etat a réuni un groupe de travail pour réfléchir aux critères de sélection des médiateurs intervenant dans les litiges publics.

L'ANM a été représentée au sein de ce groupe de réflexion par Bertrand Maréchaux et Elsa Costa.

Trois orientations ont été retenues:

  • Le médiateur administratif doit avoir reçu une formation à la médiation. Le Conseil d'État dresse une liste non exhaustive des principales formations à la médiation.
  • Le médiateur administratif doit avoir une connaissance ou, du moins, être familier des spécificités du contentieux administratif. Cela implique une expérience en matière administrative ou une formation complémentaire de spécialisation.
  • Les magistrats prescripteurs de médiations restent maîtres de leurs choix et peuvent aussi bien désigner des personnes physiques que des personnes morales même s'ils sont encouragés à privilégier le médiateur "personne morale".

29 novembre 2022

Médiateur mis en place dans l'entreprise? Intérêt, enjeux et modalités de la médiation, par Valerie LASSERRE

28 novembre 2022

«La France est-elle une puissance médiatrice ?»

Par Tribune collective
Publié le 11/11/2022 à 11:11

FIGAROVOX/TRIBUNE - L'ambition affichée par le président de la République de faire de notre pays une «puissance médiatrice» se heurte à la conception très verticale de la diplomatie française, estiment les signataires de ce texte collectif, parmi lesquels le député Frédéric Petit, d'anciens ambassadeurs et diplomates.

En août 2018, le président français Emmanuel Macron évoquait devant les ambassadeurs de France réunis à Paris, son ambition de faire de la France «une puissance médiatrice». En France, les affaires du monde sont traditionnellement une prérogative de l'État et une fonction régalienne, voire un domaine réservé du président. Vus depuis Paris, les conflits se règlent essentiellement par la diplomatie et la coopération internationale. Dans cette conception/tradition, très verticale, il ne reste guère de place pour d'autres formes de médiation impulsées par les acteurs non étatiques de la résolution des conflits. Pourtant, dans un contexte international caractérisé par la multiplicité et la diversité des acteurs, la diplomatie de la paix gagnerait à ne plus être la seule exclusivité des États.

Les ONG de médiation mènent ce travail de facilitation des discussions à l'heure même où les diplomaties étatiques n'ont plus toujours, seules, la capacité de le faire, et que les organisations multilatérales montrent leurs limites.
Les signataires

Il est vrai que les conflits ont profondément évolué depuis ces vingt dernières années : insurrections djihadistes, guerre contre le terrorisme, conflits asymétriques, guerre informationnelle, retour de la guerre de haute intensité en Europe. Rares sont les périodes de l'histoire ayant connu une telle variété et complexité de conflits. Ces nouvelles conflictualités impliquent également de nouveaux acteurs. Il s'agit autant de ceux qui tiennent les armes que celles et ceux qui les subissent : communautés, groupes armés djihadistes, sociétés militaires privées, populations civiles, etc. L'irruption de ces acteurs non étatiques ne change pas seulement le visage de la guerre mais bouleverse la nature même des conflits et contribue surtout à déstabiliser profondément les sociétés.

Ces bouleversements de la guerre et de ses acteurs ont fait également émerger depuis une vingtaine d'années de nouveaux modes de résolution des conflits et de faiseurs de paix : la médiation, portée par des personnalités et des ONG.

La majorité des ONG de résolution des conflits intervient au niveau communautaire, en facilitant des réconciliations locales. Un nombre plus réduit d'ONG intervient à des niveaux plus politiques. Elles facilitent des accords entre groupes armés et gouvernements, entre mouvements d'opposition et pouvoir en place, etc. Les ONG de médiation mènent ce travail de facilitation des discussions à l'heure même où les diplomaties étatiques n'ont plus toujours, seules, la capacité de le faire, et que les organisations multilatérales montrent leurs limites.

Les ONG sont légitimes et utiles, alors même que les Nations unies sont contraintes à un certain immobilisme, prises dans les feux croisés des membres du Conseil de sécurité.
Les signataires

Les ONG de médiation sont toutefois suspectées de mener une diplomatie privée pour le compte d'intérêts politiques ou économiques cachés. Cette suspicion, liée à leur nécessaire indépendance, est particulièrement développée en France où l'intérêt du pays ne saurait être défendu par d'autres que des agents de l'État. Pourtant, les ONG de médiation sont principalement financées par des États qui ont fait de la paix et de la médiation une stratégie internationale et une marque de fabrique de leur diplomatie : Norvège, Suisse, Suède, Union européenne, etc. Ces diplomaties intègrent les actions menées par ces acteurs non étatiques, indépendants, transparents, aux méthodologies efficaces et basée sur une déontologie claire. Récipiendaires de financements publics, ces ONG rendent des comptes et sont astreints à des audits et des évaluations tout en défendant l'indépendance de leur action.

Elles ne font en réalité que mettre en pratique «l'obligation de règlement pacifique» prévue au chapitre 6 de la Charte des Nations unies, à l'instar des ONG des droits humains ou de développement qui se réfèrent aux droits universellement reconnus. Quel être humain devrait être privé de son droit à la paix ? Les ONG sont légitimes et utiles, alors même que les Nations unies sont contraintes à un certain immobilisme, prises dans les feux croisés des membres du Conseil de sécurité. Les diplomates eux-mêmes ne peuvent plus se déplacer librement en raison de l'insécurité. Dans ces circonstances, qui peut encore aller à la rencontre des membres des groupes armés et des acteurs de l'instabilité souvent considérés comme infréquentables ? Qui peut encore convier autour de la table tous les acteurs d'une crise, si ce ne sont les tiers indépendants que sont les médiateurs et les médiatrices des ONG ?

De nombreux États européens ont déjà amorcé cette approche consistant à intégrer les ONG de médiation dans leurs stratégies d'action en faveur de la paix. En France, l'intégration des acteurs non étatiques de résolution des conflits en reste pour l'heure à ses prémices. Ils agissent le plus souvent, à l'instar des organismes humanitaires, comme des prestataires de services aux populations confrontées aux crises.

Il est temps de structurer une capacité française de médiation autour de partenariats dynamiques entre diplomatie, ONG de médiation, élus et acteurs des sociétés civiles.
Les signataires

La loi du 4 août 2021 de programmation relative au développement solidaire et certains acteurs tentent de faire de «l'équipe France» une réalité sur le terrain. Toutefois, la marge de progression demeure immense. Ainsi, la diplomatie parlementaire peut constituer une force qui demeure embryonnaire et trop souvent limitée à des initiatives individuelles. Les parlementaires à l'instar des ONG ou de la coopération décentralisée, pourraient constituer des acteurs importants et influents du soft power français, forts de leur légitimité, expertise, et des liens de confiance noués loin des relations de pouvoir, souvent dans la longue durée.

Il est temps de structurer une capacité française de médiation autour de partenariats dynamiques entre diplomatie, ONG de médiation, élus et acteurs des sociétés civiles. Cela permettrait de constituer des pôles de réflexion, d'outils et d'acteurs qui puissent s'articuler ensemble et se coordonner plutôt que de s'opposer ou de s'ignorer. Ensemble, ils pourraient offrir une autre image de notre pays, lorsque la France est sollicitée ou en capacité d'agir. Plus qu'une puissance médiatrice, elle démontrerait une capacité à écouter, à accompagner et à soutenir l'autonomisation des acteurs et leur volonté de se responsabiliser. La France serait peut-être dès lors moins dans l'affirmation de sa puissance mais serait sans aucun doute mieux acceptée et bienvenue.

Signataires :
Gabrielle Planès, médiatrice, présidente de Promediation et de l'Institut de la médiation dans l'espace francophone (IMEF), Présidente d'Honneur de l'Association nationale des médiateurs (ANM)
Frédéric Petit, député MoDem des Français de l'étranger de la VIIe circonscription
Pierre Béliveau, Médiateur, directeur de l'Institut de la médiation dans l'espace francophone (IMEF).
Hugo Sada, ancien diplomate
Éric Blanchot, directeur général de Promediation
Christian Connan, ancien ambassadeur
Ahmedou Ould Abdallah, ancien ministre des Affaires étrangères de Mauritanie et ancien représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest





Lien vers l'article du Figaro

15 novembre 2022